- Restauration de Meubles -
LETTRE P
PAFRAT Jean-Jacques
Jean-Jacques Pafrat ( ?-1793) – ébéniste – maîtrise obtenue le 3 septembre 1785 : Ebéniste du règne de Louis XVI, Jean-Jacques Pafrat est reconnu comme un habile fabricant de meubles.
→ Lire la suite sur Jean-Jacques Pafrat ←
Installé rue de Charonne, Jean-Jacques Pafrat laisse derrière lui quelques meubles Louis XVI estampillés en acajou, aux lignes rigoureuses avec un décor très sobre et épuré composé de quelques moulures et cannelures de bronze. On observe parfois sur quelques-uns de ses ouvrages des colonnes profilées qui s’amincissent vers le bas ornées de cannelures. La Révolution abrège la brève carrière de Pafrat qui participe alors à la prise de la Bastille et s’engage dans les armées de la République. Il fait campagne avec les armées du Nord comme capitaine de canonniers. Blessé à la bataille de Linselles, il décède peu après dans un hôpital de Lille.
Fermer la fenêtre
PAINSUN Louis-Simon
Louis Simon Painsun ( ?-av.1748) – ébéniste – maîtrise obtenue av.1730. C'est le gendre d'Étienne Doirat.
→ Lire la suite sur Louis Simon Painsunn ←
Fils de François Painsun, Louis Simon Painsun est l’époux de Marguerite Doirat, fille de l’ébéniste Etienne Doirat. Maître-ébéniste puis Bourgeois de Paris, il réside rue Saint-Nicolas en 1727. Dès 1700, il est en relation avec Bernard Van Risen Burgh père. Sa carrière est presque inconnue. Il livre nombre de ses meubles au marchand Pierre Migeon comme en témoignent quelques tables sur lesquelles figure la double estampille de Painsun, L.S.P, et de Migeon. Painsun réalise quasi-exclusivement des commodes de style régence. Il possède enfin un magasin de meubles rue Saint-Honoré où il y vend ses ouvrages mais aussi ceux de son beau-père.
Fermer la fenêtre
PANNETIER
Pannetier était fabricant de billards à Paris vers la fin du XVIIIe siècle. D'après ses réclames, on trouvait chez lui "Billards de toutes grandeurs, en chêne, en acajou massif et en bois d'Isles, dans le goût le plus moderne". Il habita successivement rue de Harlay, au Marais, et rue de Vendôme.
PAPST François-Ignace
François-Ignace Papst - Ébéniste originaire d'Allemagne. Maître le 3 septembre 1785. Il travaille cour Saint-Joseph dans la rue de Charonne puis rue du Faubourg-Saint-Antoine. Il livre le Garde-Meuble de la Couronne.
→ Lire la suite sur François-Ignace Papst ←
Originaire d'Allemagne, Francois-Ignace PAPST est reçu à sa maîtrise à Paris en 1785. Il s'établit rue de Charonne puis transfére ses ateliers rue Saint-Antoine et reçoit de nombreuses commandes du Garde Meuble de la Couronne pour les châteaux de Fontainebleau, Versailles, Compiègne et Rambouillet. Pendant une quarantaine d'années il gardera l'estime de tous les gouvernements qui se succédèrent en France. La plupart de ses meubles, commodes, secrétaires, tables de jeux, consoles..., qu'ils soient de style Louis XVI, Directoire, Empire, étaient dessinés avec soin et rigueur, très sobrement ornés de moulures ou simplement encadrés de fines baguettes de perles de bronze. Il utilisait du bois de rose et du bois de violette mais la grande majorité de ses ouvrages étaient realisés en acajou. C'est avec honneur qu'il participa aux expositions de 1806 et 1809 et en 1811 il reçût une médaille de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale. Il cessera ses activités en 1822, ruiné et infirme et terminera sa vie dans un hospice.
Fermer la fenêtre
PARMANTIER Nicolas
Nicolas Parmantier (1736 - 1801) Menuisier à Lyon avant la Révolution. Maître en 1768. Il employait une estampille très analogue à celle dont s'était servi son compatriote Nogaret. On a trouvé sa marque sur des sièges Louis XVI.
→ Lire la suite sur Nicolas Parmantier ←
Né à Metz en 1736, Nicolas Parmantier choisit la même profession que celle de son pére menuisier et part travailler comme compagnon chez son beau-père, François Girard, menuisier à Lyon où il s'établit rue des Deux-Angles. En 1772, il racheta le fonds de Pierre Nogaret décédé en août 1771. Aprés sa mort, son atelier sera repris par son fils Antoine qui y travaillera jusqu'à la fin de l'Empire. Dans les 'affiches de Lyon' le 19 avril 1769 nous pouvons lire: « Le Sieur Parmentier, rue des Deux-Angles, quartier de S. Clair, fait et vend toutes sortes de Chaises de cannes, Fauteuil, Canapés, Ottomanes, et Lits à la Duchesse, à la nouvelle mode à juste prix ».
Ses sièges, qu'ils soient de style Louis XV, Louis XVI ou Directoire, sont généralement robustes et confortables, mais de ligne et de décor assez lourds. Sa production Louis XV présente une certaine analogie avec celle de Nogaret.
Pour les sièges Louis XV cannées, l'estampille se trouve sur la traverse arrière du plateau et sur les sièges d'époque Empire ou Restauration, l'estampille est apposée sur le champ de la traverse arrière de la ceinture.
Fermer la fenêtre
PASQUIER Philippe
Philippe Pasquier (Mort en 1783) - Ébéniste du Prince de Condé. Maître le 23 juillet 1760. Il exerça rue Boucherat jusqu'à la fin du règne de Louis XV, et plus tard rue des Fossoyeurs-Saint-Sulpice.
→ Lire la suite sur Philippe Pasquier ←
Reçu maître en 1760, et ébéniste du prince de Condé, Philippe Pasquier s’installa rue Boucherat jusqu’à la fin du règne de Louis XV puis déménagea rue des Fossoyeurs Saint Sulpice, l’actuelle rue Servandoni, où il travaillera jusqu’à la fin de sa vie. Sa production ne paraît pas très importante. On mentionne assez peu de meubles de style Louis XV, comme une petite table marquetée d’instruments de musique et de paysages, sur fond de bois teintée. Par contre ses ouvrages de style Transition et Louis XVI semblent plus nombreux. Ce furent surtout des secrétaires et des commodes, marquetés avec talent, le plus souvent de motifs géométriques. On peut citer par exemple, une commode de style Louis XVI, en bois de placage d’ébène et de loupe d’if, encadrée de colonnes d’angle à cannelures et de chapiteaux en bronze doré. De même une commode Transition ornée de marqueteries d’ivoire et de bois représentant une scène animée de personnages. On a également retrouvé son estampille sur un meuble unique en son genre : il s’agit d’un petit secrétaire, en bois d’ébène et de rose, décoré de fines peintures florales, de scènes pastorales et de figures allégoriques et bordé de dentelles exécutées en trompe l’oeil. A sa mort son atelier sera repris par sa veuve qui continuera son activité jusqu’à la Révolution.
Fermer la fenêtre
PATENS H.
H. Patens Ébéniste. Paris. Le catalogue d'une vente, faite à l'hôtel Drouot le 27 novembre 1920, signalait le nom de cet ébéniste inconnu sur un secrétaire en bois de rose datant du temps de Louis XVI.
PATURAUX Gilbert
Gilbert Paturaux - Menuisier Paris. Maître le 27 août 1777. Il travaillait avant la Révolution rue des Capucines, chaussée d'Antin. En 1798, il habitait à Montmartre. Dans les réserves du Mobilier national se trouve un fauteuil Louis XVI à dossier médaillon.
PÊCHE Guillaume
Guillaume Pêche (1752 - 6 mars 1800) - ébéniste. Maître le 4 février 1784. Il habitait rue du Verbois, boulevard Saint-Martin puis rue Meslée. Cet artisan produisait de bons meubles en acajou à filets de cuivre. Sa veuve Catherine Ravet, continua son entreprise.
PELLETIER Denis-Louis
Denis-Louis Pelletier - Ébéniste. Paris. Maître le 2 juillet 1760. Il résida rue du Bac, puis rue des Vieux-Augustins. Avec son atelier, il exploitait un magasin de meubles, pour lequel il demanda de nombreux ouvrages à ses confrères Gauda et Topino. Sa maison prospérait encore en 1789.
PÉPIN Claude
Claude Pépin - Menuisier - Paris. Maîtrise le 25 janvier 1775. Il habitait rue de Lappe entre 1782 et 1785. Son atelier produisait des cadres de luxe en bois sculpté et doré, qui portent son estampille.
PÉRIDIEZ Louis
Louis Péridiez dit Péridiez le jeune (Né en 1731). Maîtrise le 17 avril 1764. Frère de Gérard Péridiez. Ébéniste. Exécuta surtout des tables légères en bois de placage et en marqueterie, estampillées: L. Péridiez.
→ Lire la suite sur Louis Péridiez dit Péridiez le jeune ←
Louis Péridiez, dit le jeune, né en 1731, fils de Brice et frère de Gérard Péridiez, malgré une vie des plus agitées, laissa comme son père et son frère, des meubles fabriqués avec grand soin et d’une grande qualité. Après avoir travaillé comme compagnon rue de Charenton, il s’installa rue Faubourg Saint-Antoine et s’engagea dans les Gardes-françaises tout en poursuivant son métier d’ébéniste. Il obtint ses lettres de maîtrise en 1764, sans doute grâce à son beau-père Pierre Joubert, ébéniste du roi. Pour échapper à ses créanciers, il disparut brusquement vers la fin du règne de Louis XV.. Quelques années plus tard il s’ établit comme menuisier-ébéniste chez sa belle-sœur à Choisy- le- Roi et probablement, avec l’appui de sa belle-famille, il est employé par le Garde meuble de la couronne pour exécuter quelques menus travaux pour le Château de Choisy . Sa production peu importante comporte des oeuvres de style Louis XV ,Transition et Louis XVI, aux formes robustes mais harmonieuses, aux lignes très architecturées et ornées souvent de riches marqueteries à fleurs.
Fermer la fenêtre
PÉRIDIEZ Gérard
Gérard Péridiez dit Péridiez aîné (Né vers 1730). Fils de Brice Péridiez. Ébéniste. Paris. Maître le 27 juillet 1761. Il travailla pour des marchands en vogue qui lui achetaient des meubles en bois de placage et en acajou incrusté de fleurs, notamment des tables en chiffonnières, des servantes, des plateaux de lit, ainsi que des fauteuils de bureau.
→ Lire la suite sur Gérard Péridiez dit Péridiez aîné ←
Né vers 1730, Gérard Péridiez, dit l’ainé, fils de l’ébéniste Brice Péridiez, s’établit comme artisan libre dans l’enclos du Temple où il restera pendant toute sa carrière et travaillera pour le compte de marchands en vogue et différents confrères, comme Louis-Noël Malle, Léonard Boudin et peut-être même Pierre Migeon. Par son mariage il entra dans une famille de fondeurs et collabora régulièrement avec des bronziers de grande renommée. Après l’obtention de sa maîtrise en 1761 il ne fabriqua que des ébénisteries de luxe. Ses meubles de style Louis XV, commodes, bureaux à cylindre, petites tables galbées, coiffeuses,... étaient exécutés avec grand soin. Il utilisait des marqueteries à fleurs ou à dessins géométriques ainsi que des laques d’Extrême-Orient. En 1770, son atelier fut détruit par un incendie et l’obligea à déposer le bilan. Toutefois il reprendra ses activités jusqu’en 1786 mais avec une production, semble-t-il, plus réduite.
Fermer la fenêtre
PÉRIDIEZ Brice
Brice Péridiez dit Péridiez père (Mort en 1757). Maîtrise avant 1738. Il demeurait rue du Faubourg-Saint-Antoine. Ses meubles sont de style Louis XV plaqués de bois de violette, de bois de rose, parfois marquetés de cubes et de branchages fleuris.
→ Lire la suite sur Brice Péridiez dit Péridiez père ←
Ne retrouvant pas sa trace sur les listes conservées qu'à partir de 1738, Brice Peridiez a dû obtenir sa maîtrise avant cette date. Son atelier était installé faubourg Saint-Antoine. Toutes ses oeuvres font preuves d'une grande qualité d'exécution et d'invention. On lui connaît de trés bons meubles Louis XV en placage de bois de rose ou de bois de violette marquetés de laque de Chine, de dessins géométriques ou de branchages fleuris avec des encadrements à grecques. Il signait ses ouvrages d'une curieuse estampille disposée sur trois lignes. Brice était le père de Gérard Péridiez, dit Péridiez l'aîné, né vers 1730, et maître le 27 Juillet 1761, et de Louis Péridiez, dit le jeune, né en 1731, maître le 17 avril 1764.
Fermer la fenêtre
PETIT Nicolas
Nicolas Petit - Ébéniste. Paris. Maître, 1761. On trouve sa marque: N. Petit sur une quantité de meubles en marqueterie et en ébène, qui prouvent son goût et son talent.
→ Lire la suite sur Nicolas Petit ←
Passé Maître en 1761 , Nicolas Petit ouvrit son atelier rue du Faubourg Saint-Antoine, sous l'enseigne "Au Nom de Jésus" Il y travaillera pendant plus de trente ans, s'adapta sans problème à l'évolution des différents styles du XVIIIe siècle et acquérit trés vite une grande notoriété. Sa carrière débuta avec des commodes trés raffinées de forme galbée de style Louis XV, des secrétaires, bureaux, petites tables, finement marquettés de branchages fleuris. Avec l'apparition du "goût grec" il s'inspira de l'art classique pour la décoration de ses meubles. Ses commodes Transition sont souvent ornées de bronze fait de deux urnes surmontées d'une draperie, d'autres sont marquettés de motifs géométriques ou de fleurs. Dans le style Louis XVI, il exécuta surtout des meubles en bois massif, qu'il ornait de panneaux laqués ou de mosaïques. Dans l'ensemble, les meubles de Nicolas Petit, aux décors simples et classiques, sont toujours de bon goût et fabriqués avec soin.
Fermer la fenêtre
PETIT Jean-Marie
Jean-Marie Petit (1737 - 14 janvier 1817) ébéniste, maître le 5 mars 1777. Il était fils de Jean Petit. Cet artisan fournit au Garde-Meuble de la Couronne des châssis d'écrans, des tables de nuit et des meubles de commodité, pour les châteaux de Compiègne et de Fontainbleau.
→ Lire la suite sur Jean-Marie Petit ←
Jean-Marie Petit exerça rue du Faubourg-Saint-Antoine, dans une maison appartenant à une de ses soeurs, Elizabeth Adrienne « Cette dernière avait épousé le maître ébéniste Jean Georges Schlichtig, originaire de Bavière ». Il se maria avec Marie-Rose Damoye, dont il eut deux enfants, une fille Marie-Rose, et un fils Jean-Nicolas, qui devint ébéniste.
Jean-Marie Petit a laissé sa marque sur de jolies pièces en bois de placage, telles qu'une petite commode à devant cintré qui figurait dans la collection de Mme de Bella. Après la mort de son père, Jean Petit, il paraît avoir employé l'instrument de frappe dont ce maître s'était servi, car on trouve l'estampille J. PETIT sur des productions d'une trop basse époque pour avoir été faites par le premier détenteur du poinçon.
Fermer la fenêtre
PETIT Jean
Jean Petit (Mort avant 1782) - Menuisier-ébéniste. Paris, maîtrise le 5 octobre 1767. Il habitait rue du Faubourg-Saint-Antoine. On cite de lui une commode de forme galbée en marqueterie et un secrétaire plaqué de satiné et d'amarante présentant une façade en arbalète.
→ Lire la suite sur Jean Petit ←
L'estampille de Paul P. Charpentier, menuisier en meubles fort peu connu, fut retrouvée sur quatre chaises de style Louis XV, indiquées par le comte de Salverte et un fauteuil à la reine d'amples proportions, en bois sculpté de fleurettes et de feuillages, vendu à Paris à l'hôtel Georges V le 23 juin 1976Jean Petit fit enregistrer ses lettres de maîtrise à Paris en 1767. Il exerça rue du Faubourg-Saint-Antoine, vis-à-vis la rue Traversière. Dans la célèbre collection Paul Eudel figurait une commode d'un beau galbe, en marqueterie de bois de couleur, signée de son nom. C'était le père de Jean-Marie Petit, maître en 1777..
Fermer la fenêtre
PÉVERIE Remy
Remy Péverie Ébéniste-tourneur. Paris. Maître, 1735. Il exerça rue aux Ours plus de quarante ans sous l'enseigne de "La Belle Teste". Suivant sa carte d'adresse, imprimée en 1739, il vendait des chaises et fauteuils à la mode, des sièges de jardin et différentes sortes de meubles intimes.
PIERRE Louis-Claude
Louis-Claude Pierre est reçu à la maîtrise grâce à un édit royal. Il habita successivement les rues de Reuilly et Saint-Nicolas jusqu'en 1799. Il ne semble avoir fait que des meubles de petite valeur.
→ Lire la suite sur Louis-Claude Pierre ←
Louis-Claude Pierre est reçu à la maîtrise grâce à un édit royal. Il habita successivement les rues de Reuilly et Saint-Nicolas jusqu'en 1799. Il ne semble avoir fait que des meubles de petite valeur.
Fermer la fenêtre
PIFFETTI Pietro
Pietro Piffetti (1700 - 1777) - Ébéniste. Paris et Turin. Célèbre ébéniste italien de la cour de Sardaigne. Son titre lui fut conféré le 13 juillet 1731 par le roi Charles-Emmanuel III, pour lequel il exécuta d'importants travaux.
PIGNIT Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Pignit (1745 - 16 juillet 1791). Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 12 février 1777. Il habitait rue Saint-Nicolas. Vers la fin de sa carrière, cet artisan se spécialisa dans la fabrication des nécessaires de toilette et de voyage.
→ Lire la suite sur Jean-Baptiste Pignit ←
Au décés de Jean-Baptiste pignit, on inventoria dans son magasin plus de quarante coffres en bois de rose, en acajou et en noyer, avec une quantité d'ustensiles divers: flacons et gobelets de cristal, tasses et pots de porcelaine, boites, cornets, bassins et réchauds de métal. Au nombre des clients de Pignit figuraient plusieurs des principaux marchands-ébénistes de Paris, comme Jean-Baptiste Tuart, Léonard Boudin et Étienne Avril. Sans doute pour cette raison, on ne connaît que très peu de meubles portant son estampille.
Fermer la fenêtre
PILLOT Pierre Nicolas
Pierre Pillot (1748 - 1822), Maître à Nîmes vers la fin du règne de Louis XVI.
→ Lire la suite sur Pierre Pillot ←
Pierre Pillot a signé d'assez nombreux ouvrages et principalement des sièges traités dans un style caractéristique Louis XV et Louis XVI, où l'on peut reconnaître la double influence du goût lyonnais et de l'art italien. D'après sa carte réclame, dont on a retrouvé des fragments sur une console appartenant à M. H. Maroger, ce fabricant, établi "près le Marché, n 106", vendait à la fois des meubles d'ébénisterie et de menuiserie, tels que des commodes, tables à la grecque, lits à la turque, sofas, fauteuils en médaillon, etc. En général les sièges de Pillot présentent une ornementation plus lourde, à laquelle concourent des méandres rectangulaires, des motifs d'acanthe et des tores de laurier. Beaucoup d'entre eux sont garnis de cannages.
Fermer la fenêtre
PINSON Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Pinson - menuisier. Maître en 1760. Il est cité pour avoir fait des sièges Louis XV et Louis XVI classiques, de fabrication soignée.
PIONIEZ Pierre
Pierre Pioniez (Mort le 6 avril 1790) Ébéniste. Paris. Maître le 14 août 1765. Il travail d'abord comme ouvrier libre dans le faubourg Saint-Antoine, puis s'établit dans le Marais, rue Michel-Lecomte. La marque de cet ébéniste se rencontre le plus souvent sur des petits meubles de luxe.
PIQUERET Isaac
Isaac Piqueret - Ébéniste et marqueteur originaire de la Suisse romande, quitta son pays vers la fin du XVIIe siècle pour chercher fortune à Paris, où il devint l'associé d'un confrère nommé Jacques de Hay.
PISSART Jean-Baptiste Pierre
Jean-Baptiste Pierre Pissart (Mort vers 1770) - menuisier en sièges. Maître le 18 novembre 1765. Il avait un atelier dans la cour de la Juiverie, au faubourg Saint-Antoine. A sa mort, sa veuve Thérèse Lefèvre, lui succéda durant une quinzaine d'années, continuant à produire des bois de sièges.
PLANCHE
Ébéniste. Paris. Il demeurait Grande Rue du Faubourg Saint-Antoine, 272, au Mouton Rouge. Son annone commerciale dit: Tapissier, miroitier, et tient l'ébénisterie; fait, vend et achète toutes sortes de meubles les plus à la mode, fait des envois dans les départements.
PLANTAR Jean-Jacques Nicolas
Jean-Jacques Nicolas Plantar - menuisier en sièges. Maître le 1er février 1769. Établit rue Traversière-Saint-Antoine puis rue du Faubourg-Saint-Antoine, il n'est plus mentionné après 1787. Le musée du Louvre possède de lui quatre petites chaises Louis XVI.
PLÉE Pierre
Pierre Plée (1742 - 11 mars 1810) - ébéniste. Paris. Maître le 13 août 1767. Promu à la maîtrise par édit royal, il travaille successivement rue de la Harpe, rue de Grenelle, passage de l'Hôtel-Lesdiguière et après la Révolution rue Saint-Victor.
PLENEY Antoine
Antoine Pleney (Mort en 1756). Il devient en 1737 menuisier de la Chambre et des Menus-Plaisirs du Roi. Il fut élu juré de la corporation des maîtres menuisiers-ébénistes de Paris, la même année. Il a produit quelques sièges, ainsi que des meubles en bois de placage.
PLUVINET Philippe-Joseph
Philippe-Joseph Pluvinet (Mort en mai 1793) - ébéniste-sculpteur. Paris. Maître le 14 juillet 1754. Cet artisan se distinguait dans la fabrication de sièges de luxe Louis XV et Louis XVI.
→ Lire la suite sur Philippe-Joseph Pluvinet ←
Aprés l'obtention de sa maîtrise en 1754, Philippe Joseph Pluvinet s'installa rue de Cléry où il travailla jusqu'à sa mort en 1793. Il se spécialisa dans les sièges de luxe Louis XV et Louis XVI, qu'il sculptait, avec goût et élégance, de fleurs stylisées et de draperies plissées. La plupart des sièges de la première époque sont de lignes gracieuses, légères et simples, les plus remarquables sont d'amples bergères à dossier plat. La sculpture, élégante et nerveuse, se compose de cartouches et de rinceaux. Sous Louis XVI, il a souvent fabriqué des fauteuils ou des sièges remarquables par le fini et la délicatesse de leurs sculptures. On peut citer de lui un canapé d'alcôve dans le style fin Louis XV, richement sculpté et doré, de l'ancienne collection Jacques Doucet, et la commande la plus remarquable que reçoit Pluvinet est sans doute celle d’un très important mobilier de salon pour le château de la Lorie (31 pièces).
Fermer la fenêtre
PLUVINET Louis-Magdelaine
Louis-Magdelaine Pluvinet (Mort vers 1785) - Menuisier en sièges. Paris. Maître le 19 avril 1775. Probablement fils de Philippe-Joseph Pluvinet, il prit un atelier rue de Cléry. Il fabrique des sièges de style Louis XVI. On peut citer de lui un important mobilier de salon, à décor d'acanthes et branches de laurier.
POINOT Claude
Claude Poinot - Menuisier-billardier. Paris. Maître le 12 décembre 1760. Renommé pour ses billards, il s'établit rue des Grands-Degrés, au coin de la rue de Bièvre. Sa veuve lui succéda vers 1775 et continua à fabriquer des billards.
POIRIÉ Philippe
Philippe Poirié ou Poirier - Menuisier en sièges. Paris. Maître le 23 octobre 1765. Neveu de Noël Poirié, il exploita rue de Charenton un atelier pour lequel il reprit l'enseigne de son oncle. Il a laissé des modèles Louis XV et Louis XVI.
→ Lire la suite sur Philippe Poirié ou Poirier ←
Philippe Poirié, neveu du menuisier Noël Poirié, obtint sa maîtrise en 1765 et s’installa rue de Charenton à Paris. Il travailla dans son atelier, à la même enseigne que celui de son oncle « Au Poirier » jusqu’en 1788. Sa production de sièges Louis XV sont de facture courante. Par contre les sièges Louis XVI sont d’une grande qualité, de formes élégantes et bien équilibrées, décorés de sculptures d’entrelacs, de perles, d’enroulements de rubans. Certains de ses fauteuils reposent sur des pieds originaux à colonnettes. Philippe Poirié utilisait fréquemment des dossiers en médaillon. Le musée du Louvre possède un ensemble luxueux , composé de deux canapés et dix fauteuils, recouverts de somptueuses tapisseries et dont le sommet des dossiers est surmonté d’une large couronne de feuillages.
Fermer la fenêtre
POIRIÉ Noël
Noël Poirié (Mort le 6 juillet 1753) - menuisier en sièges. Maître à Paris. Il exerçait rue Beauregard en 1737, puis s'installa rue de Cléry sous l'enseigne "Au Poirier", faisant allusion à son nom de famille. Il produisait avec succès des grands sièges "à la reine", des fauteuils de bureau, ...
→ Lire la suite sur Noël Poirié ←
Devenu Maître Menuisier en 1763, Jacques Chevenat s'installa rue de Cléry, sous l'enseigne "à la Croix d'Or" où il est mentionné seulement pendant une dizaine d'années. Sa production de chaises et de fauteuils, principalement de style Louis XV, fut de bonne fabrication mais sans grande originalité, avec souvent d'abondantes sculptures de fleurs de tournesol ou de feuilles d'acanthe.
Fermer la fenêtre
POITOU Philippe
Philippe Poitou (1640 - 9 avril 1709) Marqueteur et menuisier en ébène à Paris. Ébéniste de Louis XIV, puis du duc d'Orléans. Il a fait des meubles dans le genre d'André-Charles Boulle, mais avec moins de talent.
POITOU Joseph
Joseph Poitou (Mort en 1718) - ébéniste du duc d'Orléan. Maître le 22 novembre 1710. Il aura pour successeur le célèbre Charles Cressent, qui épousera sa veuve en 1719 et reprendra les ateliers.
POIX
Poix - Fabricant et marchand de meubles à Paris, rue Saint-Denis, "Au Goût du Jour", vendait sous le Directoire des meubles de luxe et de fantaisie, en acajou et en bois jaune.
POPSEL Jean
Jean Popsel (Né en 1720) Ébéniste. Maître le 5 juillet 1755. D'origine allemande. "Auteur de meubles en marqueterie à décor de carrelages fleurs et attributs, signés: J. Pospel."
PORQUET Jacques
Jacques Porquet (Né en 1704) - ébéniste. Maître le 13 août 1767. S'établit d'abord comme ouvrier libre rue de Charenton. Ses talents furent employés par Jean François Oeben, à la succession duquel il réclama un payement de travaux.
PORROT Noël-Toussaint
Noël-Toussaint Porrot - menuisier en sièges. Paris. Maître le 22 juillet 1761. Il habitait rue du pont-aux-choux. Il livrait au commerce des bois de sièges sculpté par Nicolas Delaporte, par Marget dit Gillet, et par Lange de Chanvalon.
→ Lire la suite sur Noël-Toussaint Porrot ←
Menuisier en meubles, Noël-Toussaint Porrot est reçu maître à Paris en 1761. Il s'établit rue du Pont-aux-choux où il exerça pendant plus de vingt cinq ans. Le peintre doreur Desfontaines concourut à l'embellissement de ses ouvrages.
Il se spécialise dans les siéges et affectionne particulièrement les petits fauteuils cabriolets de style Louis XV. Il produit également des sièges Louis XVI, aux formes variées. Dans l'ensemble, tous ses meubles étaient bien proportionnés, joliment sculptés mais sans grande originalité. On a relevé sa marque sur deux petits fauteuils à contours mouvementés et un beau siège Louis XVI, orné de perles et rangs de piastres.
Fermer la fenêtre
PORTMANN Philippe-Jean
Philippe-Jean Portmann (1757 - 23 septembre 1835). Il exploitait un atelier rue du Faubourg-Saint-Antoine, sous le Directoire et le Consulat. On le trouve cité dans les livres du marchand Trintzius pour des fournitures de commodes, tables de bouillotte, etc.
POTARANGE Jean
Jean Potarange dit Hoffenrichler - Ébéniste. Maître, 1767. Originaire d'Allemagne. Il travailla d'abord comme ouvrier libre sur du Faubourg-Saint-Antoine et continua d'exercer jusqu'au début du règne de Louis XVI. On lui doit quelques meubles assez simple, mais d'une bonne facture.
POTHIER Jean-Jacques
Jean-Jacques Pothier Ébéniste. Paris. Maître, 1750. Il exerça rue Mazarine puis rue de Bourbon-Villeneuve jusque vers 1780. Son oeuvre assez varié, se signale par une très belle qualité.
→ Lire la suite sur Jean-Jacques Pothier ←
Après avoir obtenu sa maîtrise à Paris en 1750, Jean-Jacques Pothier établit son atelier rue de Bourbon-Villeneuve (actuellement rue d´Aboukir) où il travailla jusque vers 1780. Ses ouvrages variés présentent tous une excellente qualité de fabrication. Il faut d’abord mentionner des sièges Louis XV, aux lignes très sobres, décorés de fines moulures et parfois de délicates sculptures. Des sculptures plus abondantes, de feuillages, de coquilles, de volutes garnissent d’autres oeuvres, toujours dans le même style Louis XV. A l’exposition des Grands Ébénistes et Menuisiers en 1955, on a pu découvrir un très original canapé à sept pieds, de forme incurvée, en hêtre doré, sculpté de bouquets de feuillages et de volutes. POTHIER utilisait également des nœuds de rubans plissés, motifs néoclassiques qui commençaient à devenir très en vogue.
Ses premiers ouvrages Transition puis de style Louis XVI , prouvent la remarquable maîtrise qu’il avait acquise pour les ornements somptueux et riches, pour les sculptures luxueuses d’entrelacs, de perles, de canaux, d’enroulements....Les pieds de ses fauteuils, fuselés et cannelés ainsi que des décors de pastille sont un témoignage du goût grec préfigurant le style Louis XVI. On décèle une grande ressemblance entre les oeuvres de Pothier et de Jacob ne serait-ce que par les pieds en console qu’ils utilisaient couramment l’un et l’autre. Ils ont d’ailleurs certainement collaboré dans l’exécution de plusieurs commandes.
Fermer la fenêtre
POUSSIÉE Louis
Louis Poussiée ou Poussier. Maître à Paris. Il collaborait en 1737 avec son confrère Étienne Saint-Georges. Il prit ensuite à son compte un atelier et disparut avant 1749. Il a laissé sa marque sur de beaux sièges en noyer naturel qui rappellent encore le goût de la Régence.
PRÉJEN Pierre
Pierre Préjen - ébéniste du XVIIe siècle. De 1611 à 1648, il fut menuisier et coffretier de la Maison du roi.
PROVOST Charles-Bernard
Charles-Bernard Provost (1706 - octobre 1786) Menuisier-ébéniste. Maître le 2 novembre 1737. Il exerça durant plus de quarante-cinq ans, au faubourg Saint-Antoine, dans le passage de la Boule-Blanche, puis se retira rue des Barres. Il construisait des bâtis de meubles destinés à être revêtus de placage.
PRZIEMBEL Godefroy
Godefroy Prziembel Maître le 16 juin 1766. Natif de Silésie. Il s'installa rue des Cannettes, près de la place Saint-Sulpice. Il est cité pour s'être plus particulièrement spécialisé dans les tables d'acajou.
→ Lire la suite sur Godefroy Prziembel ←
Prziembel, natif de Pitschen en Silésie, se fit recevoir maître manuisier-ébéniste en 1766, et trois ans plus tard, se maria dans la chapelle de L'Ambassade de Suède avec la fille d'un horloger. Ils s'installèrent rue des Canettes, près de la place Saint-Sulpice, Prziembel, connu dans le commerce sous son prénom de Godefroy, produisait spécialement des tables d'acajou. En 1786, il eut un litige avec le marchand Lamorat au sujet du prix de plusieurs de ses ouvrages, parmi lesquels figurait un bureau à la Tronchin. L'année suivante, cet ébéniste fit paraître une annonce dans les Petites Affiches pour vendre une table ovale de salle à manger, deux "déjeuners", deux "servantes" et une "table de cabinet", le tout en acajou massif. il exerçait encore au mois d'août 1795.
Fermer la fenêtre