- Restauration de Meubles -
LETTRE T
TAIRRAZ Jean Michel
Jean Michel Tairraz. Ébéniste. Maître en 1756 à Lyon. Il vivait sous Louis XV. Il exerça à Lyon, rue des Marronniers. Sa production est relativement importante et comprend des commodes en tombeau.
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On a peu de documents relatant la vie et l’oeuvre de Jean-Michel Tairraz. Sans doute d’origine dauphinoise, il passa sa maîtrise en 1756 et s’installa à Lyon, rue des Marronniers. Comme en témoigne une délibération de la communauté, il fut élu maître garde pour 1774-1775, mais dut être remplacé fin 1774 car il tomba malade.
Il signait ses meubles sur l’arase d’un montant ou à l’intérieur d’un tiroir. Sa production comporte un nombre conséquent de commodes, en tombeau ou en faux tombeau, à deux ou trois rangs de tiroirs. Comme la plupart de ses confrères lyonnais, Tairraz utilisait des bois de placages de différentes essences, foncés avec des encadrements plus clairs. Les commodes de Tairraz se caractérisent également par la surface très bombée de ses côtés, ainsi que par les dessins originaux qui les ornent.
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TAURIN Richard
Ébéniste et sculpteur sur bois français, durant le XVIe siècle.
TERRASSON
Maître menuisier au XVIe siècle, à Lyon. Il exécuta les merveilleuses stalles du choeur de l'église de Brou (Ain).
TEUNÉ François-Gaspard
François-Gaspard Teuné (1726-) - Ébéniste. Maître le 29 mars 1766. Il travaillait rue Traversière puis rue de Charonne. Teuné à produit des meubles Louis XV. Le comte d’Artois, frère de Louis XVI et futur Charles X figure parmi ses principaux clients.
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Francois Gaspard Teuné obtient sa maîtrise à Paris en 1766 et s’établit dans le faubourg Saint-Antoine, rue Traversière puis rue de Charonne où il exercera son activité pendant une vingtaine d’années. Les meubles qu’il produisit, de style fin Louis XV ou néo-classiques, sont tous de très belle qualité et témoignent d’un grand talent. Le comte d’Artois, frère de Louis XVI et futur Charles X figure parmi ses principaux clients.
Il produisit des ouvrages très divers, commodes, encoignures, petites tables, secrétaires mais il semble avoir surtout privilégié les grands bureaux à cylindre. Ceux-ci, à lamelles ou rigides, ont toutes les caractéristiques des meubles de la fin du règne de Louis XV. Ils sont pourvus de caissons, surmontés d’une doucine et recouverts de bois de rose, de violette, d’amarante, de buis, de bois teinté en vert ou de sycomore et décorés de marqueteries de vases antiques ou de motifs géométriques. La plus grande partie des bureaux à cylindre de Teuné est conservée aux châteaux de Windsor, de Vaux le Vicomte et de Budapest.
On se doit de mentionner un superbe bureau à cylindre exécuté pour les appartements du comte d’Artois, qui fut acheté en 1825 par le roi Georges IV et qui fait maintenant partie du mobilier royal du château de Windsor. Ce meuble magnifique est marqueté d’une alternance de bois de rose et de bois de violette. Le motif du grand médaillon central représente les armes de France entourées des colliers des ordres du Saint-Esprit, de Saint-Michel et de la Toison d’Or. Le reste du meuble est décoré de riches mosaïques à carrelages. On peut également citer une ravissante petite table servante, de forme triangulaire, plaquée de bois de rose, reposant sur trois pieds à roulettes réunis par une tablette d’entrejambe et dont la partie supérieure comporte deux récipients destinés aux bouteilles et aux couverts.
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THIBAULT C.
C. Thibault - Ébéniste. Maître en 1729. Domicilié rue du Grenier-sur-l'Eau, Thibault exécuta en 1732 des ouvrages de marqueterie dans les appartements de la reine Marie Leczinska, au château de Versailles.
THOMAS Joseph
Joseph Thomas était maître ébéniste à Dijon sous Louis XVI. En janvier 1780, il servit de témoin à son confrère Jean Dumoulin pour obtenir des lettres de maîtrise.
THOUVENIN Marie Laurent
Marie Laurent Thouvenin (1760 - 4 avril 1832) - ébéniste. Fils de Louis Claude Thouvenin, maître tourneur. Il fut surtout marchand de meubles rue Saint-Anne puis rue des Vieux-Augustins jusqu'au début de l'Empire.
THOUVENIN Louis-Claude
Louis-Claude Thouvenin, maître tourneur à Paris, exerçait en 1770 rue Saint-Honoré, près des Jacobins. Après la réforme de 1776 qui réunit la corporation des tourneurs à celle des menuisiers, il fit commerce de meubles.
THOUZAUD Jean-Guillaume
Jean-Guillaume Thouzaud. Encadreur-doreur. Paris. Fut l'associé de Renaud, doreur, pour l'emploi de mastics destinés à remplacer la sculpture sur bois.
THUILLIER Jean-François
Thuillier Jean-François ( ?-vers 1786) – menuisier en siège. Obtint ses lettres de maîtrise le 9 août 1752.
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Peu connu, Jean-François Thuillier travaille probablement depuis sa fabrique de la rue du Faubourg Saint-Antoine pour l’ébéniste Jean-François Oeben, ébéniste du Roi à l'Arsenal à qui il livre des bâtis de meubles. Son œuvre se compose de quelques ouvrages, essentiellement des commodes en bois massif. A son décès en 1786, sa veuve reprend son atelier.
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THUILLIER Charles
Charles Thuillier - ébéniste. Natif de Metz, devint maître ébéniste à Nancy le 20 mars 1787. Il fut nommé l'année suivante député ou conseiller de sa corporation.
TIETZE Christopher
Christopher Tietze. Ébéniste suédois, passé maître à Stockholm en 1764, produisait des meubles de luxe, destiné à l'exportation. Il signait C. TIETZE.
TILLIARD I Jean-Baptiste
Jean-Baptiste I Tilliard (1685-1766) - Menuisier en sièges, reçu à sa maîtrise en 1717.
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Issu d'une grande famille de menuisiers, Jean Baptiste I Tilliard est reçu à sa maîtrise en 1717. Il s'installe alors rue de Clery, centre de fabrication des meubles, non loin de son frère aîné Nicolas.
Considèré, durant le règne de Louis XV, comme l'un des plus talentueux fabricant de sièges, il est nommé vers 1730 (peut être prend il la charge à la suite de son père) "menuisier ordinaire du garde meuble de la couronne" et exécute entre 1737 et 1739, trois des plus importants mobiliers du Château de Versailles, dont l'appartement de la Reine, la chambre et le le cabinet du Roi.
Ses clients font partie de la plus haute aristocratie. Il travaille, entre autres, pour la marquise de Pompadour ainsi que pour le Prince de Soubise a qui il livre de très nombreux ouvrages entre 1751 et 1756. Il est secondé par son fils Jean Baptiste II, né 1723, qui reprend l'atelier de son père lorsque celui ci se retire des affaires en 1764, à l'âge de soixante dix huit ans. Il meurt en 1766.
Jean Baptiste 1 a énormément contribué à l'évolution du style Rocaille, mais utilisant la meme estampille que celle de son fils, il est trés difficile d'attribuer des modéles à l'un ou à l'autre. Mais que ce soit Jean Baptiste I ou Jean Baptiste II, l'estampille Tilliard est un label de tres grande qualité.
On pense cependant que les sièges pur style Rocaille sont l'œuvre du père et que les modéles néoclassiques celle du fils. Toutefois, quelques caractéristiques permettent d'authentifier le père plutôt que le fils: systématiquement, il ornait d'un motif sculpté en forme de cœur, le sommet des dossiers et les angles de la ceinture de ses sièges et il utilisait fréquemment une palmette plissée en forme d'éventail aux sommets des pieds. Lorsque les sièges étaient tres travaillés les menuisiers devaient faire appel, selon un règlement, à des sculpteurs. Jean Baptiste Tilliard 1 confiait alors ce travail à Nicolas Heurtaut ou à Roumier.
Toutes les créations de Tilliard sont élégantes, sculptées avec légèreté et joliment proportionnées.
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TILLIARD II Jean-Baptiste
Jean-Baptiste II Tilliard - Ébéniste. paris. Maître, 1752. Fournisseur du Mobilier de la Couronne.
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Fils de Jean Baptiste I Tilliard, Jean Baptiste II se fit recevoir maître menuisier en 1752 mais ne se fit enregistrer qu'en 1764 lorsqu'il reprit l'atelier familial, rue de Clery, à la retraite de son père alors âgé de 78 ans.
Il continua l'œuvre paternelle avec ,évidemment,l'évolution normale des styles. Comme le père et le fils utilisaient la meme estampille sans précision de prénoms,il n'est pas toujours possible de différencier leurs créations.Toutefois si l'on reste dans le doute pour les sièges Louis XV, ceux du style Louis XVI sont incontestablement attribués à Jean Baptiste II. Mais que ce soit le père ou le fils l'estampille Tilliard reste une étiquette. de tres grande qualité. Jean Baptiste II reprit la charge de son père comme "menuisier ordinaire du Garde Meuble de la couronne" et reçut d'importantes commandes des maisons royales. Ayant fait fortune, il se retira des affaires à la révolution et mourut en 1797.
On retrouve sur les sièges attribués à Jean Baptiste II des caractéristiques propres ã son père tels des motifs sculptés en forme de cœur ornant le sommet des dossiers ainsi qu'une palmette plissée en forme d'éventail au sommet des pieds. Selon la mode du moment .il adopte .pour la décoration de ses ouvrages,des entrelacs,des feuilles d'acanthes,.des rubans,des guirlandes,des roses et des paniers de fleurs.il livre au château de Versailles un important mobilier décoré d amours et de trophées de la musique. Les règlements corporatifs l'obligent à collaborer,pour les sieges tres ouvragés avec les sculpteurs Chaillon et le docteur Mathon.
Si ses productions sont parfois plus chargées et moins élégantes que celles de son père, elles n'en sont pas moins d'une qualité et d'une richesse d'exception.
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TOPINO Charles
Charles Topino (vers 1742-1803) – ébéniste - maîtrise obtenue le 4 juillet 1773 : Ebéniste fécond du XVIIIe siècle, grand créateur de meubles de fantaisie, la renommée de Charles Topino repose sur ses meubles riches et sa marqueterie d’ustensiles.
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Sans doute originaire d’Arras, Charles Topino démarre sa carrière comme ouvrier libre du Faubourg Saint-Antoine à Paris. Il est le frère du marchand-ébéniste Jean-Baptiste, connu sous le pseudonyme de Lebrund et le neveu du peintre Topino-Lebrun. Maître en 1773, il est appelé en 1782 à la charge de député de la jurande des menuisiers-ébénistes. Reconnu en France et à l’étranger, Topino attire une nombreuse clientèle de marchands-merciers et de confrères ébénistes comme Boudin, Migeon ou encore Delorme mais aussi de seigneurs français comme le marquis de Graville.
Au premier rang des petits maîtres de son siècle, sa production se caractérise par des œuvres très personnelles et très reconnaissables, qui appartiennent essentiellement aux styles Transition et Louis XVI. Les marqueteries, décorées de vases de fleurs, écritoires et divers ustensiles, tels que des tasses, des théières, des jattes - présentées à la manière de natures mortes - ou encore des cartes de jeux et des livres constituent les éléments les plus caractéristiques de ses meubles. Elles s’inspirent le plus souvent des bordures de paravents chinois en laque de Coromandel qui emploient ces mêmes motifs. Réunis dans un compartiment ovale, rond, carré ou disposés en frise, les décors sont très généralement vus de profil et leur découpe, très simple, nécessite un petit nombre de morceaux de bois repris au burin pour les détails. On les trouve sur des petits meubles Transition, pour lesquels Charles Topino marque une nette préférence, principalement sur des bonheurs-du-jour et sur des petites tables de salon. Parmi les bonheurs-du-jour, il réalise principalement ses modèles sous une forme classique, de plan rectangulaire mais aussi quelques modèles de forme ovale qui constituent une nouveauté du genre qu’il affectionne particulièrement. Fréquemment ovales, elles aussi, les tables marquetées d’objets usuels comportent, dans la plus grande partie des modèles, un tiroir au centre de la ceinture et, sur les côtés, deux petits tiroirs qui pivotent.
A côté de ces décors originaux, Charles Topino a aussi pratiqué les marqueteries de fleurs et de paysages. Les premières apparaissent en plus grand nombre sur les meubles Louis XVI. Les secondes, aux scènes champêtres, dans le goût chinois ou d’architectures, ornent plus fréquemment des petites tables tambour rondes, sur trois pieds galbés. Ses plus nombreuses et meilleures productions restent les tables fantaisies de toutes sortes : rondes, ovales, carrées, en corbeille et en jardinière, « à l’anglaise » et « à la jésuite », en acajou incrusté de cuivre, en laque de Chine, en bois des Indes, en placages bordés de grecques ou encore en mosaïques à carreaux et en marqueterie. La commode demi-lune Louis XVI marquetée de fleurs figure également parmi les modèles favoris de l’ébéniste. Il en existe de dimensions différentes. Toutes présentent, sur un fond de bois clair, des marqueteries de corbeilles, de bouquets, de guirlandes de fleurs, qu’encadrent des baguettes en bronze ciselé. Les montants et les pieds fuselés sont marquetés de ciselures simulées. A côté de ces modèles, Topino a également réalisé quantité de meubles de très bonne qualité mais de facture moins personnelle. Son estampille figure ainsi sur des commodes Transition classique, de petites tables ovales marquetées de quadrillages ou plaquées de bois de rose en feuilles ou encore sur des commodes et des bureaux à cylindre Louis XVI en acajou.
Malgré une belle carrière, la mauvaise gestion entraînée par la mauvaise tenue de ses livres de compte et la Révolution contraignent Charles Topino à mettre la clé sous la porte le 21 décembre 1789.
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TOUPILLIER Denis
Denis Toupillier - ébéniste. Il était rue Jean-beausire jusqu'au début de la Révolution. Son estampille figure sur un secrétaire Louis XVI et une console sculptée de guirlandes de fleurs. Toupillier a aussi pratiqué la menuiserie.
TRAMBLIN Charles-André
Charles-André Tramblin. Menuisier-doreur. Tramblin et Martin possédaient les plus beaux vernis. On les disait même supérieur à ceux de Chine.
TRAMEY Jacques
Jacques Tramey - ébéniste. Paris. Maître le 6 octobre 1781. Après avoir travaillé comme ouvrier libre, Tramey s'établit rue du Faubourg-Saint-Antoine puis rue de Charonne jusqu'à la Révolution.
TRICOTEL Alexandre-Roch
Alexandre-Roch Tricotel Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 14 février 1767. En 1779, la jurande de la communauté lui intenta un procès pour infraction aux règlements professionnels. Il exerçait alors rue du Faubourg-Saint-Antoine puis rue Amelot jusqu'au début de l'Empire.
TUART Jean-Baptiste II
Ébéniste. Paris. Ses premières productions sont estampillées: I.-B Tuart. On trouve cette empreinte sur des pièces de style Louis XV. Sous Louis XVI, le maître fit usage d'un autre fer imprimant: J.-B Tuart en lettres plus petites.
TUART Jean-Baptiste II
Jean-Baptiste I Tuart - maîtrise obtenue le 1 février 1741: ébéniste du règne de Louis XV. Fut un des fournisseurs de la Cour.
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Depuis sa fabrique dans le cloître de Saint-Germain-L’auxerrois, Jean-Baptiste I Tuart livre de nombreuses commandes aux Menus-Plaisirs de 1744 à 1753. Il a un fils, Jean-Baptiste II Tuart, avec lequel il travaille un temps jusqu’à ce que ce dernier ne décide de s’établir en qualité de maître tabletier et marchand. Tuart collabore sans doute avec son confrère marchand Léonard Boudin qui laisse à plusieurs reprises son estampille près de la sienne.
Son œuvre se caractérise par des meubles classiques de style Louis XV. Il réalise ainsi des commodes, encoignures, bureaux plats et de pente ou encore secrétaire, en bois de placage ou en marqueterie de fleurs. Quelques meubles sont également exécutés en laque ou en vernis dans le goût de la Chine. A côté de ces meubles, Tuart réalise des ouvrages Transition tels que des petites tables tambour ou des commodes à ressaut, marquetées de petits paysages et d’ustensiles à la manière de Topino. Tuart met fin à son activité en 1767.
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TURCOT Pierre Claude
Pierre Claude Turcot (Mort en 1782) - ébéniste. Maître à Paris le 23 juillet 1734. Il semble que l'on puisse recenser trois ébénistes du même nom. Pierre François, maître le 11 septembre 1771, Jean-Baptiste Charles, maître en 1772 et Pierre-Claude.
TURREAU Jean-Bernard-Honoré
Jean-Bernard-Honoré Turreau dit Toro. Sculpteur. Toulon. Sculpteur de talent. Il exécuta de fort belles consoles, meubles, armoires, caisses à pendules et boiseries.