- Restauration de Meubles -
LETTRE W
WACKNER Valentin
Valentin Wackner, vulgairement connu sous son seul prénom, devint maître à Paris le 15 février 1781. Il était rue des Filles-du-Calvaire.
WALTER Pierre
Pierre Walter, ébéniste, maîtrise sans doute avant 1738. Il travaillait comme ouvrier libre grande rue du Faubourg-Saint-Antoine vers le milieu du règne de Louis XV
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En 1755, il fit avec Jean Baptiste Hédouin, la prisée des marchandises dépendant de la succession de son confrère François Vandercruse, dit Lacroix. A la même date et jusqu'en 1760, il fournit au marchand ébéniste Migeon des tables à jeu de diverses sortes en bois satiné et d'amarante.
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WATTEAUX Louis-Antoine
Louis-Antoine Watteaux - Ébéniste. Paris. Maître le 5 octobre 1779. Il exerça pendant plus de vingt ans, d'abord rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, puis rue du Roi-de-Sicile.
WATTELIN Pierre
Pierre Wattelin (Né en 1719) - Ébéniste. Maître le 21 juillet 1757. Son estampille se rencontre assez fréquemment sur des meubles de marqueterie.
WEBER Jean-Wendelin
Jean-Wendelin Weber (Né en 1757 - Après 1807) - ébéniste d'origine bavaroise, travaillait depuis plusieurs années à Paris comme artisan libre, quand il passa maître le 20 Juillet 1786.
WEISWEILER Adam
Adam Weisweiler (1744-1820) – ébéniste – maîtrise obtenue le 26 mars 1778 : Classé parmi les ébénistes les plus remarquables de son époque, Adam Weisweiler se démarque par ses meubles de fantaisie, repris d’après l’Antique.
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Sans doute né à Nieuwied-sur-le-Rhin, près de Coblentz, Weisweiler est initié au métier d’ébéniste dans les ateliers de David Roentgen. Il s’installe rue du Faubourg Saint-Antoine en 1777, lorsqu’il se marie avec sa femme. Une fois devenu maître, il développe une grande notoriété. Il va recevoir de nombreuses commandes de la Cour, par le biais du marchand-mercier Dominique Daguerre, pour lequel il livre ses ouvrages de manière régulière. Au cours de la Révolution, Weisweiler achète plusieurs immeubles. En 1797, il quitte le Faubourg Saint-Antoine pour la rue des Tournelles où il possède une boutique dans laquelle il va poursuivre ses activités d’ébéniste. Peu après le décès de sa femme en 1809, son fils unique Jean, qui travaille jusque-là avec lui, est interné dans un asile psychiatrique. A cette époque, Weisweiler est mentionné comme un ancien ébéniste.
D’une grande diversité de formes et de matériaux, l’œuvre de Weisweiler n’en présente pas moins une grande unité – visible au cours des quinze années fécondes de l’ébéniste. Illustratrice du style dit « pompéien », sa manière se caractérise, par la plus belle des qualités mais aussi par son originalité. On lui prête des œuvres réalisées dans le meilleur goût et tout en habileté. Pour la structure de ses meubles, Weisweiler opte pour la légèreté, la simplicité et la rigidité. Ses meubles conjuguent la passion de l’antiquité et les attributs légués par les règnes précédents. Weisweiler aime les pieds en forme de colonnes, qui s’amincissent vers le sol et qu’il termine par des motifs inspirés de l’architecture antique. Des croisillons d’entrejambe renforcent souvent la fragilité de ses œuvres.
Expert en ébénisterie, il favorise les bois précieux de chêne, d’acajou, d’ébène, d’amboine ou de thuya, sélectionnés parmi les essences de premier choix, qui mettent en valeur les lignes simples de ses meubles. Il y ajoute des baguettes de cuivre, souvent au niveau des pieds auxquels il donne des allures de colonnes doriques. S’il réalise très peu d’ouvrages en marqueterie, Weisweiler affiche dans les éléments décoratifs de ses œuvres une prédominance des plaques en porcelaine de Sèvres ou de Wedgwood ainsi que des panneaux en laque ou en corne rouge. Elève de Roentgen, il conserve de lui le goût des meubles à mécanisme ingénieux et des bureaux à secrets. Il se caractérise enfin par des meubles souvent de très petites dimensions comme le guéridon ou encore le bonheurs-du-jour toujours dessinés avec une extrême rigueur tout en légèreté.
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WESWAL
Weswal D'origine allemande. cité parmi les bon maîtres. (Maze-Sencier, dans son Livre des Collectionneurs, signale un ébéniste de ce nom, établi à Paris en 1774).
WIART Jean-François-Marie
Jean-François-Marie Wiart - ébéniste reçu maître à Paris le 19 septembre 1781, exerçait rue des Vielles-Études-Saint-Martin. Wiart produisait des meubles modestes, mais façonnés avec soin.
WIRTZ Henri
Henri Wirtz - ébéniste. Maître le 5 octobre 1767. Ébéniste de la ville de Paris au début du règne de Louis XVI.
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Henri Wirtz, menuisier ébéniste de la ville de Paris, il passa Maître en 1767 et œuvra pour le meuble et le bâtiment, rue du Sépulcre. Il fit faillite en 1777 et se retira rue de Seine. Sa production n'est pas abondante. Les meubles de style Louis XV et de Transition , marqués de son estampille, sont de bonne fabrication classique en laque de Chine ou en bois de placage.
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WOLFF Christophe
Christophe Wolff (1720 - 6 août 1795), originaire d'Allemagne - Ébéniste. Maître le 10 décembre 1755. Son oeuvre se caractérise par une excellente qualité d'exécution.
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Christophe Wolff, originaire d Allemagne, passa sa maîtrise en 1755 aprés avoir travaillé comme simple ouvrier puis comme artisan libre. Il exerça pendant une vingtaine d'années rue de Charenton et transféra son atelier rue Neuve-Saint-Denis où il résida jusqu'à la Révolution. Sans originalité particulière, sa production fut abondante et son travail de trés bonne qualité. Il pratiquait sur ses meubles, pour la majeure partie de style Louis XV ou Transition, une marquetterie des plus raffinées, marquetterie d'attributs de la musique, de grandes fleurs et de branchages, de paysages ou de scénes chinoises... Ses talents étaient également reconnus pour l'exécution de meubles "à mécanique "qui font partie de ses trés bons ouvrages. Il utilisait parfois, pour l'ornementation de ses meubles de style Louis XV, des vernis européens dans le goût d'extrême Orient.
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